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Une Belle époque

Ce livre n'est plus disponible à la vente

Christian Authier

  • 20/08/2008
Au milieu des années 90, dans une grande ville de province, le narrateur a connu une certaine liberté, l’ivresse du pouvoir et un amour inoubliable. Durant cette « belle époque », lui et ses amis se sont mis au service d’un maire qui rêvait de destinée nationale sur fond de campagne présidentielle. Ils n’avaient pas 25 ans et l’avenir leur appartenait. Mais ils ont vite découvert les calculs égoïstes et les basses manipulations. Éducation sentimentale autant que politique et sociale, Une Belle époque est une réjouissante comédie humaine. Une belle réflexion sur les illusions perdues.
Le narrateur retourne sur les lieux de sa jeunesse, ceux d’une grande ville de province, où il a connu de l’automne 1994 au printemps 1995 une certaine liberté, l’ivresse du pouvoir et un amour inoubliable. Ce fut une belle époque. 
Après ses études, il travaille furtivement dans une agence de communication, puis dans le quotidien régional dont les propriétaires, une famille de notables véreux, ont beaucoup à se reprocher. Un jour, s’offre à lui et à ses amis l’occasion de se mettre au service d’un maire qui rêve de destinée nationale sur fond de campagne présidentielle. Ils n’ont pas vingt-cinq ans et l’avenir leur appartient, l’argent facile et l’envie de s’amuser font le reste. Ils organisent une opération humanitaire, aident à monter une pièce de théâtre, exhument le rôle d’une âme damnée de la collaboration et trouvent même une recette-miracle contre le chômage… L’époque prête à la confusion des genres. On ne jure que par la communication et les vertus de la modernisation à tous crins. 
Épousant les ambitions d’une nouvelle génération de politiciens, dont les bons sentiments affichés masquent à peine le cynisme, la petite « troupe » découvre vite les eaux glacées des calculs égoïstes et des basses manipulations. Dans cette période tourmentée, l’élégance archaïque et la grâce de la belle Clémence rappellent toutefois au narrateur que la vie vaut d’être vécue. Du moins, il ne pouvait alors imaginer vivre autrement.