Un diable dans le bénitier est le testament spirituel d’un franc-tireur qui persiste à être soi-même, demeure fidèle à ses passions dans une société où les interdits se multiplient ; qui défend ses idées et pourfend ses adversaires avec la fougue d’Athos embrochant les gardes du cardinal.
Ces adversaires, qui sont-ils ? La social-démocratie qui, au pouvoir en France pendant cinq ans, n’a pas eu le courage de voter une loi sur l’euthanasie, le suicide assisté ; la droite française prétendue catholique qui laisse ses églises vides, n’observe pas le jeûne du carême pascal, mais a le culot de décrier les mahométans qui font le ramadan et réclament de nouvelles mosquées ; les politiciens français qui, traîtres à la traditionnelle amitié franco-russe, se conforment servilement à la désastreuse politique étrangère des États-Unis ; les super-patriotes qui rêvent d’abolir le droit du sol ; l’imbécilité puritaine, cafarde, qui ne cesse d’étendre son ombre sur la planète.
Surtout, dans cet essai brûlant, Gabriel Matzneff déroule ses amitiés, ses admirations, ses amours. « Créer, écrit-il, c’est faire sortir de sa cachette le diable qui est tapi dans notre propre coeur. »
Ces adversaires, qui sont-ils ? La social-démocratie qui, au pouvoir en France pendant cinq ans, n’a pas eu le courage de voter une loi sur l’euthanasie, le suicide assisté ; la droite française prétendue catholique qui laisse ses églises vides, n’observe pas le jeûne du carême pascal, mais a le culot de décrier les mahométans qui font le ramadan et réclament de nouvelles mosquées ; les politiciens français qui, traîtres à la traditionnelle amitié franco-russe, se conforment servilement à la désastreuse politique étrangère des États-Unis ; les super-patriotes qui rêvent d’abolir le droit du sol ; l’imbécilité puritaine, cafarde, qui ne cesse d’étendre son ombre sur la planète.
Surtout, dans cet essai brûlant, Gabriel Matzneff déroule ses amitiés, ses admirations, ses amours. « Créer, écrit-il, c’est faire sortir de sa cachette le diable qui est tapi dans notre propre coeur. »