Nous mangeons n'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, n'importe comment.
De moins en moins moments de partage et de communion familiale, les repas se prennent sur le pouce, au fast-food ou les yeux rivés sur l'écran de télévision alors que, entre deux dessins animés, s'entrechoquent des messages publicitaires vantant telle boisson sucrée, telle confiserie hypercalorique. Un sportif croque une barre de céréales "énergétique", engageant des enfants de plus en plus désoeuvrés et inactifs à en "consommer à tout moment de la journée". Les sitcoms favoris des lycéens mettent en scène des bandes de jeunes, beaux, minces et bronzés, vivant d'amour et de sodas.
Partout où ces modes de vie et de consommation venus d'outre-Atlantique ont été introduits, on assiste à une explosion des obésités et, en particulier, des obésités de l'enfant. Pour aider les parents dont les enfants souffrent, mais aussi et surtout pour prévenir ces obésités et leur inévitable cortège de pathologies physiques et psychiques, le Dr Doyard nous aide à comprendre. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment notre lien à la nourriture a-t-il évolué et pourquoi ? Comment protéger nos enfants dans un système consumériste dont ils sont une cible privilégiée ?
Aux Etats-Unis, un enfant sur quatre est obèse. Si nous ne réagissons pas, ce chiffre atteindra bientôt la France. Pourtant, l'évolution n'est pas inéluctable. Il ne tient qu'à nous, en réapprenant le sens de la nourriture et, à travers lui, celui de nos traditions et de nos symboles, d'inverser la tendance.
Le Dr Pierre Doyard dirige le service de pédiatrie de l'hôpital San-Salvadour à Hyères, dans le Var, où il a créé en 1979 la première unité hospitalière accueillant, pendant une années scolaire complète, des jeunes souffrant d'un excès de poids.
De moins en moins moments de partage et de communion familiale, les repas se prennent sur le pouce, au fast-food ou les yeux rivés sur l'écran de télévision alors que, entre deux dessins animés, s'entrechoquent des messages publicitaires vantant telle boisson sucrée, telle confiserie hypercalorique. Un sportif croque une barre de céréales "énergétique", engageant des enfants de plus en plus désoeuvrés et inactifs à en "consommer à tout moment de la journée". Les sitcoms favoris des lycéens mettent en scène des bandes de jeunes, beaux, minces et bronzés, vivant d'amour et de sodas.
Partout où ces modes de vie et de consommation venus d'outre-Atlantique ont été introduits, on assiste à une explosion des obésités et, en particulier, des obésités de l'enfant. Pour aider les parents dont les enfants souffrent, mais aussi et surtout pour prévenir ces obésités et leur inévitable cortège de pathologies physiques et psychiques, le Dr Doyard nous aide à comprendre. Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment notre lien à la nourriture a-t-il évolué et pourquoi ? Comment protéger nos enfants dans un système consumériste dont ils sont une cible privilégiée ?
Aux Etats-Unis, un enfant sur quatre est obèse. Si nous ne réagissons pas, ce chiffre atteindra bientôt la France. Pourtant, l'évolution n'est pas inéluctable. Il ne tient qu'à nous, en réapprenant le sens de la nourriture et, à travers lui, celui de nos traditions et de nos symboles, d'inverser la tendance.
Le Dr Pierre Doyard dirige le service de pédiatrie de l'hôpital San-Salvadour à Hyères, dans le Var, où il a créé en 1979 la première unité hospitalière accueillant, pendant une années scolaire complète, des jeunes souffrant d'un excès de poids.