Le 5 novembre 2009, à 10 heures du matin, Toni Musulin appuie doucement sur l’accélérateur de son fourgon blindé. À l’arrière de son véhicule, 11,6 millions d’euros enfermés dans des sacs.
En quelques jours, le convoyeur anonyme de la Loomis devient un personnage public. Il est « l’auteur du casse du siècle », construction médiatique fantasmée autour d’un mode opératoire sans arme ni violence, autour d’un butin d’un montant sans précédent.
Depuis sa cavale, Toni Musulin observe, terré et atterré, sa photo et son nom circuler en boucle sur Internet. Il sait, dès les premiers jours, en raison de cette médiatisation, qu’il ne récupérera pas les neuf millions laissés dans sa planque. Il voit s’écrouler le plan qu’il a monté mois après mois, détails après détails. Après deux semaines d’errance, il décide de se rendre. Mais refuse depuis de s’exprimer. Face aux enquêteurs, il opte pour le mutisme total. Face au juge, il joue avec le personnage qui lui a été attribué. Pour la première fois, grâce à des entretiens réalisés avec l’auteur depuis la prison, il parle.
Il raconte ce jour du 5 novembre. Ceux qui ont suivi. Il parle de lui. De son histoire. Des 2,5 millions qui manquent toujours au butin. Et après lesquels la police court toujours.
En quelques jours, le convoyeur anonyme de la Loomis devient un personnage public. Il est « l’auteur du casse du siècle », construction médiatique fantasmée autour d’un mode opératoire sans arme ni violence, autour d’un butin d’un montant sans précédent.
Depuis sa cavale, Toni Musulin observe, terré et atterré, sa photo et son nom circuler en boucle sur Internet. Il sait, dès les premiers jours, en raison de cette médiatisation, qu’il ne récupérera pas les neuf millions laissés dans sa planque. Il voit s’écrouler le plan qu’il a monté mois après mois, détails après détails. Après deux semaines d’errance, il décide de se rendre. Mais refuse depuis de s’exprimer. Face aux enquêteurs, il opte pour le mutisme total. Face au juge, il joue avec le personnage qui lui a été attribué. Pour la première fois, grâce à des entretiens réalisés avec l’auteur depuis la prison, il parle.
Il raconte ce jour du 5 novembre. Ceux qui ont suivi. Il parle de lui. De son histoire. Des 2,5 millions qui manquent toujours au butin. Et après lesquels la police court toujours.