Éléni, une jeune Athénienne, évoque la fin de sa liaison avec Grigoris - Grec installé à Paris - leur première rencontre, leurs retrouvailles à Barcelone, puis encore cette rupture dont elle ne parvient pas à guérir. Le veut-elle vraiment? « Ma souffrance est le dernier lien qui subsiste entre nous » écrit-elle. Cette lettre adressée à un absent n'est pas une complainte. Éléni demande aux mots de l'aider à comprendre l'amour. Les mots se montreront bienveillants : ils lui apprendront à discerner sur le visage de l'amour les traits de la poésie.
« Sur le flacon tu avais écrit à l'encre de Chine : PLUIE DE PARIS... Même si un jour je ne devais plus t'aimer, il faut que tu saches, Grigoris, que je te serai toujours reconnaissante de m'avoir fait ce cadeau. Quand je serai vieille et qu'on me demandera ce qui s'est passé d'important dans ma vie, je répondrai seulement ceci : On m'a jadis offert un flacon d'eau de pluie. »
« Sur le flacon tu avais écrit à l'encre de Chine : PLUIE DE PARIS... Même si un jour je ne devais plus t'aimer, il faut que tu saches, Grigoris, que je te serai toujours reconnaissante de m'avoir fait ce cadeau. Quand je serai vieille et qu'on me demandera ce qui s'est passé d'important dans ma vie, je répondrai seulement ceci : On m'a jadis offert un flacon d'eau de pluie. »