Varsovie, 1939.
Pour la communauté juive de Pologne, le temps des dernières illusions est passé. Le drame qui se prépare va tout emporter, tout détruire..
Le jeune Arele Greidinger - qui ressemble comme un frère à Isaac Bashevis Singer à vingt-cinq ans - fait comme tout le monde : il vit « comme si ». Comme si le succès était quelque chose d'important, comme si on pouvait encore tomber amoureux, comme si demain existait?.
Arele a publié un livre que tout le monde lit à Varsovie. Alors qu'il travaille sur une pièce, sa principale actrice, Betty, qui est américaine, lui propose de l'épouser, ce qui vaudrait à celui-ci un passeport américain et un visa de sortie, le rêve inaccessible de tout Juif polonais..
Mais Arele a retrouvé Shosha, une petite amie d'enfance qu'il n'avait jamais réussi à oublier. Enfantine, fragile - arriérée, disent certains -, Shosha va incarner toute la pureté, la fraîcheur, l'innocence dont il rêvait sous ses allures de jeune Don Juan blasé. Avec l'implacable sagesse, le bon sens, la logique des enfants, Shosha sait tout, comprend tout, admet tout. La tendresse exprimée dans ce roman prend une dimension jamais atteinte dans l'oeuvre de Singer, sans exclure nullement la passion.
On retrouve dans ce roman l'univers familier d'Isaac Bashevis Singer, peuplé de rabbis miraculeux, de sages et de fous, de savants talmudistes et de jeunes révolutionnaires, mais il est comme « illuminé de l'intérieur », transfiguré par la présence de la petite Shosha qui restera ce qui est peut-être le sommet de la création romanesque : un personnage inoubliable.
Pour la communauté juive de Pologne, le temps des dernières illusions est passé. Le drame qui se prépare va tout emporter, tout détruire..
Le jeune Arele Greidinger - qui ressemble comme un frère à Isaac Bashevis Singer à vingt-cinq ans - fait comme tout le monde : il vit « comme si ». Comme si le succès était quelque chose d'important, comme si on pouvait encore tomber amoureux, comme si demain existait?.
Arele a publié un livre que tout le monde lit à Varsovie. Alors qu'il travaille sur une pièce, sa principale actrice, Betty, qui est américaine, lui propose de l'épouser, ce qui vaudrait à celui-ci un passeport américain et un visa de sortie, le rêve inaccessible de tout Juif polonais..
Mais Arele a retrouvé Shosha, une petite amie d'enfance qu'il n'avait jamais réussi à oublier. Enfantine, fragile - arriérée, disent certains -, Shosha va incarner toute la pureté, la fraîcheur, l'innocence dont il rêvait sous ses allures de jeune Don Juan blasé. Avec l'implacable sagesse, le bon sens, la logique des enfants, Shosha sait tout, comprend tout, admet tout. La tendresse exprimée dans ce roman prend une dimension jamais atteinte dans l'oeuvre de Singer, sans exclure nullement la passion.
On retrouve dans ce roman l'univers familier d'Isaac Bashevis Singer, peuplé de rabbis miraculeux, de sages et de fous, de savants talmudistes et de jeunes révolutionnaires, mais il est comme « illuminé de l'intérieur », transfiguré par la présence de la petite Shosha qui restera ce qui est peut-être le sommet de la création romanesque : un personnage inoubliable.