Pourquoi désavouons-nous si vite le candidat que nous avons élu quand il devient président ? Et, finalement, pourquoi choisissons-nous si mal nos présidents de la République ?
De Giscard à Hollande, ils sont seuls à prendre certaines décisions concernant l’avenir du pays, seuls à affronter les grandes crises, à porter le deuil d’une nation face au terrorisme. Ils sont constamment épiés par leurs rivaux, leurs dauphins, leurs faux-amis, la presse ou leurs alliés maladroits. Et comment appeler la solitude de celui que personne n’entend plus parce qu’il semble parler une autre langue, celle du pouvoir ?
Avant de nous lancer dans la prochaine campagne présidentielle, il est peut-être utile de nous demander ce qu’il vaudrait mieux éviter de faire pour ne pas nous retrouver avec un président seul en son palais, et nos yeux pour pleurer.
De Giscard à Hollande, ils sont seuls à prendre certaines décisions concernant l’avenir du pays, seuls à affronter les grandes crises, à porter le deuil d’une nation face au terrorisme. Ils sont constamment épiés par leurs rivaux, leurs dauphins, leurs faux-amis, la presse ou leurs alliés maladroits. Et comment appeler la solitude de celui que personne n’entend plus parce qu’il semble parler une autre langue, celle du pouvoir ?
Avant de nous lancer dans la prochaine campagne présidentielle, il est peut-être utile de nous demander ce qu’il vaudrait mieux éviter de faire pour ne pas nous retrouver avec un président seul en son palais, et nos yeux pour pleurer.