Arrivée à quarante ans, la narratrice a le désir d’apprendre une nouvelle langue, mais sans aucun but ni professionnel, ni culturel, ni touristique. Les raisons qui l’animent sont bien plus fondamentales : elle veut connaître dans le détail les sensations exactes par lesquelles une langue va s’inscrire naturellement dans son corps et le nourrir en profondeur pour consolider sa personne entière.
Elle rencontre un professeur de russe, Iouri, qui n’a aucun mal à saisir le sens de cette démarche. Il adapte sa pédagogie à son élève avec une grande liberté et une généreuse inventivité, tout en conservant sa rigueur originale. Grâce à cette relation toujours plus intime, plus aimante, les deux personnages multiplient les expériences les plus diverses autour de la parole, et, de leçon en leçon, l’héroïne voit se construire en elle une nouvelle maturité. « La Russie, c’est tout près », se dira-t-elle en s’abandonnant peu à peu à la langue de l’autre. De séance en séance, l’aventure se prolonge. Aventure érotique et singulière. Amoureuse ? L’émotion qui surgit au fil des saisons sera le signe qu’il est préférable de ne pas répondre à cette question.
Elle rencontre un professeur de russe, Iouri, qui n’a aucun mal à saisir le sens de cette démarche. Il adapte sa pédagogie à son élève avec une grande liberté et une généreuse inventivité, tout en conservant sa rigueur originale. Grâce à cette relation toujours plus intime, plus aimante, les deux personnages multiplient les expériences les plus diverses autour de la parole, et, de leçon en leçon, l’héroïne voit se construire en elle une nouvelle maturité. « La Russie, c’est tout près », se dira-t-elle en s’abandonnant peu à peu à la langue de l’autre. De séance en séance, l’aventure se prolonge. Aventure érotique et singulière. Amoureuse ? L’émotion qui surgit au fil des saisons sera le signe qu’il est préférable de ne pas répondre à cette question.