Géraldine Smith et sa famille s’installent en 1995 dans coin populaire de Paris dont la diversité sociale, ethnique et religieuse leur plaît. Les enfants fréquentent une école catholique, mitoyenne de la mosquée Omar, haut lieu de l’islam radical. Elle sympathise avec les parents de leurs copains, dont un compositeur de variétés, une agente réunionnaise des douanes, un chauffeur de taxi camerounais…
On se croise, on se parle. On croit vivre ensemble. Pourtant, la France « plurielle » manque chacun de ses rendez-vous. En haut de la rue, les barbus se taillent une enclave : des librairies intégristes évincent le petit commerce ; une organisation prosélyte recrute chez les jeunes ; les femmes n’osent plus sortir bras nus. Plus bas, la mixité n’est que de façade. Les bobos ont leurs bars, leurs boutiques, leurs dérogations à la carte scolaire.
En 2016, rue Jean-Pierre Timbaud, la convivialité a cédé la place à une cohabitation faite d’indifférence, de rancoeur et d’hostilité. Que s’est-il passé ?
Ce récit à la première personne donne à « l’échec du modèle français d’intégration » des noms et des visages, une adresse à Paris.
On se croise, on se parle. On croit vivre ensemble. Pourtant, la France « plurielle » manque chacun de ses rendez-vous. En haut de la rue, les barbus se taillent une enclave : des librairies intégristes évincent le petit commerce ; une organisation prosélyte recrute chez les jeunes ; les femmes n’osent plus sortir bras nus. Plus bas, la mixité n’est que de façade. Les bobos ont leurs bars, leurs boutiques, leurs dérogations à la carte scolaire.
En 2016, rue Jean-Pierre Timbaud, la convivialité a cédé la place à une cohabitation faite d’indifférence, de rancoeur et d’hostilité. Que s’est-il passé ?
Ce récit à la première personne donne à « l’échec du modèle français d’intégration » des noms et des visages, une adresse à Paris.