« Lorsque je me suis couchée le 27 juin 2021, j’avais 29 ans, j’étais en bonne santé et mère de jumeaux de presque 2 ans. Je me suis réveillée dans un box de réanimation, prisonnière de mon corps et incapable de déterminer depuis combien de temps j’étais là. Mes proches défilaient devant moi, persuadés que j’allais mourir.
Alors que rien ne m’y prédisposait, j’ai été victime d’un AVC massif. Au cours d’un parcours rééducatif très lourd, j’ai découvert que je n’étais pas un cas isolé, l’AVC étant la première cause de mortalité médicale chez les femmes.
Je ne m’explique pas qu’un sujet si grave fasse toujours l’objet d’un silence gêné, y compris sur la scène médiatique. C’est pourquoi je me suis promis que si j’en sortais vivante et en capacité de le faire, je raconterais mon combat quotidien pour me réparer, mais aussi comment une telle épreuve peut aggraver une vie de couple déjà dysfonctionnelle. »
Alors que rien ne m’y prédisposait, j’ai été victime d’un AVC massif. Au cours d’un parcours rééducatif très lourd, j’ai découvert que je n’étais pas un cas isolé, l’AVC étant la première cause de mortalité médicale chez les femmes.
Je ne m’explique pas qu’un sujet si grave fasse toujours l’objet d’un silence gêné, y compris sur la scène médiatique. C’est pourquoi je me suis promis que si j’en sortais vivante et en capacité de le faire, je raconterais mon combat quotidien pour me réparer, mais aussi comment une telle épreuve peut aggraver une vie de couple déjà dysfonctionnelle. »
S.B.