C’est un nouvel espace d’hospitalité à la folie que ce livre tente de penser à partir de ce que l’auteur, psychiatre et psychanalyste, a pu créer au sein même de l’hôpital qu’il dirige et dans les cures auprès des malades. L’idée tenace de ce livre est qu’une politique qui s’installe au coeur de la ville peut permettre de contourner la menace qui pèse actuellement sur la psychiatrie : déshumanisation, exigence de rendement et instrumentalisation de nos peurs.
Cette question s’adresse, au-delà des praticiens, à la société tout entière et au monde politique, car la responsabilité des psychanalystes reste déterminante à condition de ne pas renoncer à faire preuve d’une solidarité indispensable ni d’abandonner cet espace de la cure qui est le leur. Ainsi peuvent-ils susciter des orientations dans le soin des malades en évitant la prise systématique de médicaments ou l’isolement des aliénés trop souvent proposé, en incluant une dimension anthropologique dans les politiques proposées.
La psychanalyse est aujourd’hui plus que jamais un antidote qui permet de résister mais aussi de proposer et d’initier de façon rigoureuse une autre approche de la folie et de la souffrance humaine. Malgré, ou avec, un certain suspense.
Cette question s’adresse, au-delà des praticiens, à la société tout entière et au monde politique, car la responsabilité des psychanalystes reste déterminante à condition de ne pas renoncer à faire preuve d’une solidarité indispensable ni d’abandonner cet espace de la cure qui est le leur. Ainsi peuvent-ils susciter des orientations dans le soin des malades en évitant la prise systématique de médicaments ou l’isolement des aliénés trop souvent proposé, en incluant une dimension anthropologique dans les politiques proposées.
La psychanalyse est aujourd’hui plus que jamais un antidote qui permet de résister mais aussi de proposer et d’initier de façon rigoureuse une autre approche de la folie et de la souffrance humaine. Malgré, ou avec, un certain suspense.