Apeurés par des ennemis multiformes, les États construisent de plus en plus de murs : 74 dans le monde en 2022 contre une douzaine au sortir de la Guerre froide.
Certains sont situés en zone de guerre, d’autres entre États en paix. Certains se limitent à des grillages barbelés, d’autres sont des déploiements de technologies de pointe ou d'importantes patrouilles maritimes. On peut aisément les répertorier selon leurs finalités : ici délimiter une ligne de cessez-le-feu, là empêcher l’intrusion de potentiels combattants, ou encore lutter contre l’immigration dite clandestine et la contrebande.
Mais le mur est aussi dans les têtes. Il contribue à mettre en scène une vision fantasmée de l'identité de nos sociétés, de notre rapport au territoire, à la migration et à l'altérité. Pourquoi s’emmurer ? prend à bras le corps l’idée que nos frontières seraient des passoires à colmater, et entend rappeler que la construction de murs est avant tout le résultat de calculs politiques.
Certains sont situés en zone de guerre, d’autres entre États en paix. Certains se limitent à des grillages barbelés, d’autres sont des déploiements de technologies de pointe ou d'importantes patrouilles maritimes. On peut aisément les répertorier selon leurs finalités : ici délimiter une ligne de cessez-le-feu, là empêcher l’intrusion de potentiels combattants, ou encore lutter contre l’immigration dite clandestine et la contrebande.
Mais le mur est aussi dans les têtes. Il contribue à mettre en scène une vision fantasmée de l'identité de nos sociétés, de notre rapport au territoire, à la migration et à l'altérité. Pourquoi s’emmurer ? prend à bras le corps l’idée que nos frontières seraient des passoires à colmater, et entend rappeler que la construction de murs est avant tout le résultat de calculs politiques.