Les voyages les plus étonnants ne sont pas toujours les plus lointains. Visiter Sainte Eulalie en compagnie de Martin de la Soudière est une expérience insolite et poétique. Attentif aux paysages et aux usages, l’ethnologue se fait en même temps chroniqueur des histoires de lieux et des histoires de vies. Celles des grandes heures et des grandes peurs d’hier, dans la forêt du Mont Mouchet, où l’ultime refuge d’un groupe de maquisards pendant la Deuxième Guerre mondiale côtoie l’endroit où fut tuée, deux siècles auparavant, la bête du Gévaudan. Et celles des territoires et personnages d’aujourd’hui ; un couple étrange dans une ferme isolée, la figure marginale, attachante et familière d’un journalier sans famille ni passé, du moins jusqu’à ce que l’auteur ne s’en mêle, l’univers chaleureux d’Emma, ses pensionnaires, ses livres, ses grandes tablées et ses récits.
Au rythme des saisons, au détour d’une route, au gré des rencontres et des conversations, Martin de la Soudière nous fait partager avec bonheur ses curiosités, sa géographie rêveuse et son goût, qui remonte à l’enfance, pour le charme secret des contrées modestes qui ne sont pas des coins perdus. Chemin faisant, il réfléchit à la façon dont, ici à Sainte Eulalie comme en n’importe quel bout du monde, un lieu prend forme.
Au rythme des saisons, au détour d’une route, au gré des rencontres et des conversations, Martin de la Soudière nous fait partager avec bonheur ses curiosités, sa géographie rêveuse et son goût, qui remonte à l’enfance, pour le charme secret des contrées modestes qui ne sont pas des coins perdus. Chemin faisant, il réfléchit à la façon dont, ici à Sainte Eulalie comme en n’importe quel bout du monde, un lieu prend forme.