« Longtemps, j'ai cru que je n'aimais pas le sexe; seul m'occupait l'amour, le plaisir n'en était qu'un des attributs. j'ai été nommée en Orient vingt-huit jours avant le début de la guerre, et ma vie en a été bouleversée... » Telles sont les premières lignes du journal intime que Viviane reçoit un jour par la poste accompagné d'une fiole exhalant un mystérieux parfum, mélange d'ambre et de pâte d'amande. D'où vient ce texte ? Pourquoi le lui a-t-on envoyé ? Et surtout, qui est la femme qui se livre ainsi, avec rage et impudeur, n'omettant aucune de ses aventures érotiques ? A-t-elle un lien avec ces noyées que l'on retrouve au même moment dans l'Ourcq, accrochées à une écluse, au pied de l'appartement où Viviane exerce comme psychologue, spécialisée dans les "addictions" ? La jeune femme est happée par une enquête qui, au fil des pages, va la mener bien au-delà des berges du canal et l'inciter à franchir toutes les frontières, y compris et surtout celles du sexe.