Ce livre s’inscrit dans le prolongement direct du précédent, La Mémoire, l’histoire, l’oubli, dont il explore l’une des pistes laissées ouvertes : celle de la reconnaissance.
Ce thème, il le parcourt dans ses diverses acceptions, en partant pour cela de ses divers répertoriés par les dictionnaires : la reconnaissance comme processus d‘identification (je reconnais cette table) ; se reconnaître soi-même (je me reconnais le même qu’hier ou qu’il y a vingt ans même si j’ai changé) ; la reconnaissance mutuelle (je vous reconnais dans votre différence, et même, je vous suis reconnaissant).
Paul Ricoeur fait le pari que cette diversité lexicale n’empêche pas la constitution d’une philosophie unifiée de la reconnaissance, philosophie qui fait jusqu’ici complètement défaut et que Ricoeur est le premier à tenter.
Ce thème, il le parcourt dans ses diverses acceptions, en partant pour cela de ses divers répertoriés par les dictionnaires : la reconnaissance comme processus d‘identification (je reconnais cette table) ; se reconnaître soi-même (je me reconnais le même qu’hier ou qu’il y a vingt ans même si j’ai changé) ; la reconnaissance mutuelle (je vous reconnais dans votre différence, et même, je vous suis reconnaissant).
Paul Ricoeur fait le pari que cette diversité lexicale n’empêche pas la constitution d’une philosophie unifiée de la reconnaissance, philosophie qui fait jusqu’ici complètement défaut et que Ricoeur est le premier à tenter.