Jusqu’au moment où il prend ses fonctions de commandant du camp de Drancy, le 1er juillet 1942, le capitaine Vieux est un gendarme comme tant d’autres, un homme réservé, affable. Certainement pas un tortionnaire.
Les quelques mois qu’il va passer vont le transformer. Il a été nommé à ce poste en remplacement du capitaine Richard, jugé trop mou par les autorités allemandes. Il va se montrer implacable, violent – il cravache les internés et les traite plus durement que les détenus de droit-commun. Il se fera même rabrouer par un officier de la Gestapo. Il impose des règlements inhumains, notamment après la rafle du 16 juillet qui voit débarquer au camp quantité de femmes et d’enfants : ainsi, il limite à deux personnes à la fois l’accès aux toilettes durant la nuit. En septembre 1942, il est relevé de ses fonctions.
Le livre suit le parcours du capitaine Vieux avant sa prise de fonctions et après, notamment les suites judiciaires en 1947.
Mais le livre retrace en même temps l’histoire du camp de Drancy.
Les quelques mois qu’il va passer vont le transformer. Il a été nommé à ce poste en remplacement du capitaine Richard, jugé trop mou par les autorités allemandes. Il va se montrer implacable, violent – il cravache les internés et les traite plus durement que les détenus de droit-commun. Il se fera même rabrouer par un officier de la Gestapo. Il impose des règlements inhumains, notamment après la rafle du 16 juillet qui voit débarquer au camp quantité de femmes et d’enfants : ainsi, il limite à deux personnes à la fois l’accès aux toilettes durant la nuit. En septembre 1942, il est relevé de ses fonctions.
Le livre suit le parcours du capitaine Vieux avant sa prise de fonctions et après, notamment les suites judiciaires en 1947.
Mais le livre retrace en même temps l’histoire du camp de Drancy.