« La seule auteure que j’envie. » Virginia Woolf
Au fil des années et au hasard de ses correspondants – son mari, John Middleton Murry, Virginia Woolf, Dorothy Brett, Lady Ottoline Morrell et bien d’autres –, Katherine Mansfield nous fait suivre son douloureux combat contre la tuberculose, en même temps que sa lutte contre la page blanche. « Dieu soit béni de nous avoir accordé la grâce d’écrire ! » répétait-elle souvent. Mais cette grâce, il fallait la mériter, au prix de journées d’angoisse devant la phrase imparfaite.
La perfection, c’est sans doute ce qui allait caractériser son œuvre finalement si brève (quatre recueils de nouvelles, le Journal et les Lettres) et qui pèse si lourd, encore aujourd’hui.
Sa vie et son œuvre étaient étroitement liées. Elle écrivait avec sa vie, son sang, ses souffrances – et aussi avec cette gaieté qui s’emparait d’elle devant un ciel clair, un arbre en fleur, un enfant qui rit. Et puis cette correspondance, c’est aussi l’histoire de son amour pour J.M. Murry. Tous deux avaient fait de l’amour leur devise et leur religion.
Traduit de l’anglais par Madeleine T. Guéritte
Traduit de l’anglais par Madeleine T. Guéritte