Que fait un psychanalyste, sinon tenter de déchiffrer les rêves que nous portons en nous comme des présages de ce que nous deviendrons ? Le plus grand psychanalyste mexicain interprète dans ce magnifique livre les premiers souvenirs d’enfance relatés par des écrivains, ainsi que des rêves, pour démêler ce qui appartient à la vérité et au mensonge nécessaire. La mémoire, en chacun de nous, tente ainsi de mettre à distance le sentiment de cette inquiétante étrangeté de notre passé, en récrivant sans fin notre propre histoire.
C’est un écrivain, Julio Cortázar, qui, racontant son plus ancien souvenir, celui de la terreur que lui inspire le chant d’un coq, a mis Nestor A. Braunstein sur la voie de cette hypothèse, qu’il va par la suite s’employer à vérifier à propos des premiers souvenirs de différents auteurs : Borges et García Marquez qui parlent sa langue, mais aussi Virginia Woolf ou Vladimir Nabokov, Elias Canetti ou Hermann Broch, enfin Perec ou Leiris, sans parler de l’omniprésence de Freud et de Proust.
Lors de cette promenade par les sentiers oubliés de textes peu fréquentés, mais déterminants pour la compréhension de leur auteur, Nestor A. Braunstein n’use d’aucun jargon et fait preuve de l’humanisme souriant d’un psychanalyste averti.
C’est un écrivain, Julio Cortázar, qui, racontant son plus ancien souvenir, celui de la terreur que lui inspire le chant d’un coq, a mis Nestor A. Braunstein sur la voie de cette hypothèse, qu’il va par la suite s’employer à vérifier à propos des premiers souvenirs de différents auteurs : Borges et García Marquez qui parlent sa langue, mais aussi Virginia Woolf ou Vladimir Nabokov, Elias Canetti ou Hermann Broch, enfin Perec ou Leiris, sans parler de l’omniprésence de Freud et de Proust.
Lors de cette promenade par les sentiers oubliés de textes peu fréquentés, mais déterminants pour la compréhension de leur auteur, Nestor A. Braunstein n’use d’aucun jargon et fait preuve de l’humanisme souriant d’un psychanalyste averti.