Après un essai sur la littérature, Présence d’esprit, et de nombreux romans, Mathieu Terence nous offre ici un traité philosophique construit comme une démonstration mathématique.
Il nous propose une vision du monde où, après le règne du Spectacle – que Guy Debord avait annoncé et décrit –, vient celui du Nombre auquel nous assistons aujourd’hui. Chacun peut se rendre compte de la numérisation accélérée des objets et événements par le rôle prédominant du comptage (pourcentages, évaluations chiffrées, bilans, gestion économique de l’humain, etc.) sous toutes ses formes et dans toutes les strates de la vie politique, sociale et individuelle. Remonter l’histoire de l’évolution du Nombre, du monde grec jusqu’à celui des biotechnologies en passant par Descartes permet de comprendre l’établissement et la nature de son hégémonie. L’auteur pose ainsi la question éternelle du devenir de la vie. La manière dont le Nombre essaime son pouvoir, selon une (bio) dynamique qui lui est propre, aboutira peut-être à un monde radicalement déshumanisé, à moins que la mutation planétaire à laquelle nous assistons n’ouvre des perspectives de renaissance encore non questionnées.
Il nous propose une vision du monde où, après le règne du Spectacle – que Guy Debord avait annoncé et décrit –, vient celui du Nombre auquel nous assistons aujourd’hui. Chacun peut se rendre compte de la numérisation accélérée des objets et événements par le rôle prédominant du comptage (pourcentages, évaluations chiffrées, bilans, gestion économique de l’humain, etc.) sous toutes ses formes et dans toutes les strates de la vie politique, sociale et individuelle. Remonter l’histoire de l’évolution du Nombre, du monde grec jusqu’à celui des biotechnologies en passant par Descartes permet de comprendre l’établissement et la nature de son hégémonie. L’auteur pose ainsi la question éternelle du devenir de la vie. La manière dont le Nombre essaime son pouvoir, selon une (bio) dynamique qui lui est propre, aboutira peut-être à un monde radicalement déshumanisé, à moins que la mutation planétaire à laquelle nous assistons n’ouvre des perspectives de renaissance encore non questionnées.