Le libéralisme économique a fait main basse sur notre sexualité. Il la contamine avec le virus du marché parce qu’il s’attaque physiquement et psychiquement à notre capacité à aimer. Sacrifiant notre libido sur l’autel de la flexibilité et de la précarité, il fait de la sexualité un loisir comme un autre et du sexe, une pièce détachée, formatée et optimisée à coup de coachs et de sex toys.
Le nouvel ordre sexuel est devenu un management que l’on s’applique non seulement à soi-même mais aussi à l’autre, qui reprend tous les paradigmes de l’économie de marché : performance, rendement, productivité, optimisation des résultats, instrumentalisation et réification.
En promouvant une sexualité brute, technique et utilitariste, le libéralisme vide la sexualité de son essence même, le désir. Il met au centre de sa logique marchande le désaveu de l’autre. L’individu est placé tour à tour en situation de consommateur et consommable, de consommant et consommé, de client et marchandise. Véritable offrande faite au divin marché.
Le nouvel ordre sexuel est devenu un management que l’on s’applique non seulement à soi-même mais aussi à l’autre, qui reprend tous les paradigmes de l’économie de marché : performance, rendement, productivité, optimisation des résultats, instrumentalisation et réification.
En promouvant une sexualité brute, technique et utilitariste, le libéralisme vide la sexualité de son essence même, le désir. Il met au centre de sa logique marchande le désaveu de l’autre. L’individu est placé tour à tour en situation de consommateur et consommable, de consommant et consommé, de client et marchandise. Véritable offrande faite au divin marché.