1969, une presqu’île de Finlande. Surgit de Coney Island une jeune fille américaine, Eddie de Wire, venue rendre visite à sa tante, installée dans la Maison de Verre. Deux garçons tombent éperdument amoureux d’elle et, lorsqu’elle disparaît si vite et sans raison, on retrouve le corps de l’un d’eux pendu dans une grange. C’est le début du « mystère de la Fille américaine » qui va hanter la vie des habitants du lieu. Ainsi, Doris et Sandra, encore enfants à l’époque du drame, qui éprouvent chacune la même fascination pour cette affaire, se lient d’une amitié exclusive. Partageant l’univers clos de leurs rêves et de leurs jeux, elles trouvent ensemble la force d’encaisser les secousses venues du monde des adultes, leurs mensonges, leur folie.
Mais d’autres mystères affleurent : qu’est devenue Lorelei, la mère de Sandra ? Est-elle partie avec un amant ? Est-elle morte, assassinée ? Un jour, le corps de la jeune fille américaine remonte à la surface du marais de Bule. Mais s’agit-il bien d’elle ?
Monika Fagerholm restitue de façon troublante les angoisses de la fin de l’enfance, l’éveil à la sexualité et la brutalité de l’adolescence. Tout en auscultant la part intime des êtres, elle évoque avec passion l’état des relations entre dominants et dominés. Se côtoient dans le roman la haute société scandinave, des estivants richissimes propriétaires de villas et les « gens du Coin » qui travaillent pour eux. La musique est très présente car l’auteur s’approprie des extraits de chanson des années 1960-1970, créant un refrain envoûtant, auquel s’ajoutent des réminiscences littéraires. On se demande enfin quel aurait été le destin de ces personnages si la musique punk n’était pas née.
Mais d’autres mystères affleurent : qu’est devenue Lorelei, la mère de Sandra ? Est-elle partie avec un amant ? Est-elle morte, assassinée ? Un jour, le corps de la jeune fille américaine remonte à la surface du marais de Bule. Mais s’agit-il bien d’elle ?
Monika Fagerholm restitue de façon troublante les angoisses de la fin de l’enfance, l’éveil à la sexualité et la brutalité de l’adolescence. Tout en auscultant la part intime des êtres, elle évoque avec passion l’état des relations entre dominants et dominés. Se côtoient dans le roman la haute société scandinave, des estivants richissimes propriétaires de villas et les « gens du Coin » qui travaillent pour eux. La musique est très présente car l’auteur s’approprie des extraits de chanson des années 1960-1970, créant un refrain envoûtant, auquel s’ajoutent des réminiscences littéraires. On se demande enfin quel aurait été le destin de ces personnages si la musique punk n’était pas née.