« C’est à la mosquée que l’idée d’un féminisme islamique me traverse l’esprit. Écoutant le khutba du grand mufti, je me dis : Se pourrait-il qu’une femme conduise la grande prière du vendredi et qu’au lieu d’un homme, ce soit une personne du sexe opposé qui parle en ce moment ? Que se passerait-il ? »
Et pourquoi pas ? Sherin Khankan ne connaît pas la peur. Elle raisonne. Elle croit.
Dans la première mosquée pour femmes en Europe, à Copenhague, elle se bat chaque jour pour une relecture tolérante du Coran. Ne portant le voile qu’à la mosquée, elle anime une « Islamic Academy » à l’intention des femmes, où sont enseignées la philosophie islamique et la prière. Elle y célèbre aussi ses premiers mariages interreligieux.
Dans ce livre confession, Sherin Khankan parle pour la première fois de son enfance, de sa pratique religieuse, du soufi sme. La mère de quatre enfants
évoque sa famille avec tendresse, la militante son combat pour un féminisme islamique.
Et pourquoi pas ? Sherin Khankan ne connaît pas la peur. Elle raisonne. Elle croit.
Dans la première mosquée pour femmes en Europe, à Copenhague, elle se bat chaque jour pour une relecture tolérante du Coran. Ne portant le voile qu’à la mosquée, elle anime une « Islamic Academy » à l’intention des femmes, où sont enseignées la philosophie islamique et la prière. Elle y célèbre aussi ses premiers mariages interreligieux.
Dans ce livre confession, Sherin Khankan parle pour la première fois de son enfance, de sa pratique religieuse, du soufi sme. La mère de quatre enfants
évoque sa famille avec tendresse, la militante son combat pour un féminisme islamique.