Rugby, boxe, bien sûr, mais aussi Formule 1, sports de glisse, cyclisme, équitation… tous les sports sont concernés par les commotions cérébrales. Cadences infernales, athlètes surdimensionnés, impacts physiques démesurés, la situation ne peut plus durer. La boîte crânienne, elle, reste inextensible et le meilleur casque ne pourra jamais empêcher une commotion. Or une commotion aujourd’hui, outre le risque redoutable du « syndrome du second impact », ce peut être, dans dix, vingt ou trente ans, des pertes de mémoire, une dépression chronique, des anomalies de comportement et, dans le pire des cas, la fameuse « démence pugilistique » que l’on croyait, il y a peu encore, réservée aux boxeurs, un état qui serait un mélange de Parkinson et d’Alzheimer et que l’on retrouve également chez les rescapés des champs de bataille.
Avant qu’il ne soit trop tard, le Dr Chermann tire la sonnette d’alarme. Si la lecture de ce document, qui s’ouvre sur la prise en charge par l’auteur du rugbyman Christophe Dominici en mars 2005 à la veille du choc France-Angleterre au Parcdes- Princes, est plaisante et distrayante, évoquant pêle-mêle le couperet de la guillotine, la chute de cheval de Montaigne, l’accident de Maurice Ravel ou les rêveries de Jean-Jacques Rousseau, le propos n’en reste pas moins grave. De plus en plus, étant donné l’énormité des enjeux financiers et de carrière, les médecins de clubs subissent la pression des entraîneurs, des présidents de ligue et même des sportifs qui refusent le repos préconisé. Pourtant, c’est démontré, un athlète commotionné, même s’il n’a pas perdu connaissance, ne sera pas performant s’il reprend trop tôt la compétition. C’est, au contraire, en ne respectant pas le délai de reprise qu’il met en danger non seulement sa santé, mais aussi sa carrière et les résultats de son club. Il est grand temps d’appliquer un certain nombre de règles dans les sports dits « de contact » en général et dans le rugby en particulier, des règles, pour certaines déjà connues mais peu respectées et pour d’autres tout à fait nouvelles, que nous propose Jean-François Chermann pour clore cet ouvrage.
Avant qu’il ne soit trop tard, le Dr Chermann tire la sonnette d’alarme. Si la lecture de ce document, qui s’ouvre sur la prise en charge par l’auteur du rugbyman Christophe Dominici en mars 2005 à la veille du choc France-Angleterre au Parcdes- Princes, est plaisante et distrayante, évoquant pêle-mêle le couperet de la guillotine, la chute de cheval de Montaigne, l’accident de Maurice Ravel ou les rêveries de Jean-Jacques Rousseau, le propos n’en reste pas moins grave. De plus en plus, étant donné l’énormité des enjeux financiers et de carrière, les médecins de clubs subissent la pression des entraîneurs, des présidents de ligue et même des sportifs qui refusent le repos préconisé. Pourtant, c’est démontré, un athlète commotionné, même s’il n’a pas perdu connaissance, ne sera pas performant s’il reprend trop tôt la compétition. C’est, au contraire, en ne respectant pas le délai de reprise qu’il met en danger non seulement sa santé, mais aussi sa carrière et les résultats de son club. Il est grand temps d’appliquer un certain nombre de règles dans les sports dits « de contact » en général et dans le rugby en particulier, des règles, pour certaines déjà connues mais peu respectées et pour d’autres tout à fait nouvelles, que nous propose Jean-François Chermann pour clore cet ouvrage.