Voici le septième et dernier tome du célèbre Journal dont Henry Miller disait qu'il « prendra place entre Les Confessions de saint Augustin, Abélard, Jean-Jacques Rousseau et Proust. »
Ultime étape d'une vie exceptionnelle, d'un itinéraire psychologique et sentimental qui a fait d'Anaïs Nin, en même temps qu'un exemple de femme libérée, l'un des auteurs dont l'oeuvre aura incontestablement marqué son époque, ce volume offre aussi de merveilleux voyages au sens propre du mot. La gloire vaut à Anaïs Nin de multiples invitations à l'étranger : le Journal est traduit partout. Et c'est un ravissement, à la fois enchanteur et instructif, que d'aller au Japon, au Cambodge, en Thaïlande, à Tahiti et au Maroc en sa compagnie, pour aboutir à Bali où, se sachant condamnée, elle écrit : « J'ai fait un voeu : permettez-moi de croire, comme les Balinais, que la mort est un envol vers une autre vie, une heureuse métamorphose, une libération de notre esprit telle qu'il peut enfin rejoindre toutes les autres vies. »
Anaïs Nin est née à Paris en 1903. Elle est morte à Los Angeles en janvier 1977.