Isaac Bashevis Singer (1904-1991) aurait eu 100 ans en 2004. A l’occasion de ce centenaire, voici la première biographie jamais parue en France du grand écrivain, prix Nobel de littérature 1978.
Entre la vieille Europe et les Etats-Unis, entre le yiddish et l’anglais, cette vie coupée en deux est d’abord une captivante traversée du XXe siècle, marquée par les échos de la Révolution russe, la première guerre mondiale, la montée du nazisme, l’exil au milieu des années 1930, la Shoah vue d’Amérique, et l’extraordinaire pari qui consiste à devenir un grand écrivain universel en choisissant d’écrire dans « la langue de personne ». Elle est aussi l’occasion de découvrir un personnage orgueilleux et grave, un pessimiste à l’humour ravageur, un mystique en colère contre le Tout-puissant, ainsi qu’un grand amoureux des femmes, adepte des vies parallèles et des fidélités multiples...
Florence Noiville a mis ses pas dans ceux de Singer. En Pologne, elle a retrouvé de très vieux témoins qui l’avaient connu à Varsovie. Elle a interrogé son fils unique qui vit aujourd’hui en Israël et que Singer avait abandonné derrière lui, à l’âge de cinq ans. Elle a exploré ses archives conservées à Austin, au Texas, et rencontré ceux qui l’ont bien connu à New York, notamment.
De cette enquête minutieuse se dégage un personnage autrement plus complexe et fascinant que celui de l’aimable conteur, du facétieux fabuliste de l’âme juive, que l’on s’obstine en général à voir en lui. Irritant et attachant à la fois, ce Singer-là est un homme libre, éminemment moderne, à mille lieues des stéréotypes véhiculés sur lui.
Entre la vieille Europe et les Etats-Unis, entre le yiddish et l’anglais, cette vie coupée en deux est d’abord une captivante traversée du XXe siècle, marquée par les échos de la Révolution russe, la première guerre mondiale, la montée du nazisme, l’exil au milieu des années 1930, la Shoah vue d’Amérique, et l’extraordinaire pari qui consiste à devenir un grand écrivain universel en choisissant d’écrire dans « la langue de personne ». Elle est aussi l’occasion de découvrir un personnage orgueilleux et grave, un pessimiste à l’humour ravageur, un mystique en colère contre le Tout-puissant, ainsi qu’un grand amoureux des femmes, adepte des vies parallèles et des fidélités multiples...
Florence Noiville a mis ses pas dans ceux de Singer. En Pologne, elle a retrouvé de très vieux témoins qui l’avaient connu à Varsovie. Elle a interrogé son fils unique qui vit aujourd’hui en Israël et que Singer avait abandonné derrière lui, à l’âge de cinq ans. Elle a exploré ses archives conservées à Austin, au Texas, et rencontré ceux qui l’ont bien connu à New York, notamment.
De cette enquête minutieuse se dégage un personnage autrement plus complexe et fascinant que celui de l’aimable conteur, du facétieux fabuliste de l’âme juive, que l’on s’obstine en général à voir en lui. Irritant et attachant à la fois, ce Singer-là est un homme libre, éminemment moderne, à mille lieues des stéréotypes véhiculés sur lui.