Jamais mandat présidentiel ne fut aussi brouillon voire cafouilleux. À l'image d'un homme, François Hollande, qui, à force de vouloir rester libre, a embrouillé tout le monde, jusqu'à ses amis politiques les plus proches. À force de tergiverser au début de son quinquennat, le chef de l’État est devenu le président du temps perdu.
Temps perdu pour n’avoir pas osé dire la vérité aux Français sur la situation économique du pays ; temps perdu pour avoir tardé à faire les réformes indispensables puis à ne pas les assumer totalement ; temps perdu au lendemain
des attentats de 2015 quand il ne fait rien après ceux de janvier puis veut faire passer le projet de déchéance de nationalité après ceux de novembre pour finalement l’abandonner en cours de route.
Pendant la durée de son mandat, François Hollande va imprimer sa marque, celle d’une incapacité chronique à dire non à ses interlocuteurs, d’une propension à leur laisser croire qu’il partage leur avis, si bien qu’ils sortent de son bureau persuadés d’avoir emporté la mise, d’une autorité contestée par ses propres ministres. Les exemples sont nombreux qui donnent le tournis. Le quinquennat de Hollande est tel un Culbuto, ce jouet en forme de clown, qui, s'il revient toujours en place, part dans tous les sens quand on le pousse.
Temps perdu pour n’avoir pas osé dire la vérité aux Français sur la situation économique du pays ; temps perdu pour avoir tardé à faire les réformes indispensables puis à ne pas les assumer totalement ; temps perdu au lendemain
des attentats de 2015 quand il ne fait rien après ceux de janvier puis veut faire passer le projet de déchéance de nationalité après ceux de novembre pour finalement l’abandonner en cours de route.
Pendant la durée de son mandat, François Hollande va imprimer sa marque, celle d’une incapacité chronique à dire non à ses interlocuteurs, d’une propension à leur laisser croire qu’il partage leur avis, si bien qu’ils sortent de son bureau persuadés d’avoir emporté la mise, d’une autorité contestée par ses propres ministres. Les exemples sont nombreux qui donnent le tournis. Le quinquennat de Hollande est tel un Culbuto, ce jouet en forme de clown, qui, s'il revient toujours en place, part dans tous les sens quand on le pousse.