Dewi et Eka sont de vraies jumelles nées dans la province sud du Kalimantan, à Bornéo. La première est sauvée d’un effroyable incendie dans lequel tout le monde pense qu’a péri Eka. En fait, cette dernière a été récupérée par une femelle orang-outan qui l’élèvera. Dewi, elle, sera l’une des femmes les plus brillantes de sa génération, et recevra le prix Nobel de physiologie et médecine. Eka, quant à elle, bien que recueillie dans une société humaine à dix ans, restera une enfant sauvage souffrant d’un grave retard mental.
Elle mourra misérablement. Les deux soeurs ont pourtant les mêmes gènes. Comment Dewi a-t-elle pu développer les outils d’un brillant épanouissement pleinement humain, quelles en furent les étapes et les conditions ? Pourquoi tout cela n’a-t-il pu s’enclencher chez Eka ?
Axel Kahn utilise la fiction pour introduire la thématique qu’il développe à travers un essai, s’attachant à enrichir, touche après touche, l’observation de ses héroïnes gémellaires dont l’image et l’exemple traversent l’ouvrage. Il rappelle le rôle de l’altérité de l’un et l’autre, comme deux bûches incandescentes qui s’embrasent l’une l’autre, et nous enjoint : « Osons vouloir, alors nous pourrons, peut-être. »
Elle mourra misérablement. Les deux soeurs ont pourtant les mêmes gènes. Comment Dewi a-t-elle pu développer les outils d’un brillant épanouissement pleinement humain, quelles en furent les étapes et les conditions ? Pourquoi tout cela n’a-t-il pu s’enclencher chez Eka ?
Axel Kahn utilise la fiction pour introduire la thématique qu’il développe à travers un essai, s’attachant à enrichir, touche après touche, l’observation de ses héroïnes gémellaires dont l’image et l’exemple traversent l’ouvrage. Il rappelle le rôle de l’altérité de l’un et l’autre, comme deux bûches incandescentes qui s’embrasent l’une l’autre, et nous enjoint : « Osons vouloir, alors nous pourrons, peut-être. »