« Je suis une rêveuse. » Tel pourrait bien être le fil conducteur du parcours de la comédienne Micheline Presle, et de sa vie de femme. Enfant, qu'elle côtoie les grands aventuriers des temps modernes ou qu'elle sillonne les allées du jardin du Luxembourg, c'est avec une imagination digne d'Alice. Et lorsqu'elle découvre très jeune le cinéma, c'est la révélation. En attendant d'y faire ses premiers pas, elle distrait tant ses camarades de Notre-Dame-de-Sion qu'une religieuse lui prédit qu'elle finira sur les planches. Cette malédiction l'enchante.
Elle, dont les idoles sont Danielle Darrieux et Michèle Morgan, fait sa première apparition devant la caméra à l'âge de 15 ans au côté de Charles Trenet. Avant la guerre, elle tourne ses deux premiers films en vedette, sous la direction de G.W. Pabst et Abel Gance : sa carrière est lancée. Elle est passée sans transition de l'imaginaire de l'enfance à l'imagerie du cinéma. De quoi perpétuer le rêve?
Sa trajectoire désormais s'écrira sous le sceau du conte de fée. Avec ses contretemps. Dans les années 1940, elle devient l'une des stars préférées du public, avant qu'un amour ne l'entraîne brusquement à Hollywood. A son retour en France au début des années 1950, sa carrière semble brisée. Cette cassure va pourtant marquer l'impulsion d'un nouvel élan : tourner la page du cinéma d'antan.
Guidée par une insatiable curiosité, Micheline Presle est sollicitée par une nouvelle génération de réalisateurs, redevient l'une des actrices françaises les plus populaires grâce aux Saintes Chéries, alterne au théâtre succès et spectacles plus en marge avec la même énergie, fréquente assidûment les galeries d'art et les salles obscures en perpétuelle quête de découvertes et communique à sa fille, Tonie Marshall, la fibre du cinéma.
Aventurière des temps modernes, Micheline Presle l'est certainement à sa façon. Cette conversation menée en zigzag, comme une constante digression, retrace le chemin atypique d'une actrice qui a traversé les époques sans jamais se quitter, brosse le portrait en kaléidoscope d'une femme pourvue d'une exceptionnelle vitalité. Ce livre, né de la rencontre amicale avec un jeune écrivain, n'a d'autre prétention que de ressembler à celle qui y a imprimé sa voix.
Elle, dont les idoles sont Danielle Darrieux et Michèle Morgan, fait sa première apparition devant la caméra à l'âge de 15 ans au côté de Charles Trenet. Avant la guerre, elle tourne ses deux premiers films en vedette, sous la direction de G.W. Pabst et Abel Gance : sa carrière est lancée. Elle est passée sans transition de l'imaginaire de l'enfance à l'imagerie du cinéma. De quoi perpétuer le rêve?
Sa trajectoire désormais s'écrira sous le sceau du conte de fée. Avec ses contretemps. Dans les années 1940, elle devient l'une des stars préférées du public, avant qu'un amour ne l'entraîne brusquement à Hollywood. A son retour en France au début des années 1950, sa carrière semble brisée. Cette cassure va pourtant marquer l'impulsion d'un nouvel élan : tourner la page du cinéma d'antan.
Guidée par une insatiable curiosité, Micheline Presle est sollicitée par une nouvelle génération de réalisateurs, redevient l'une des actrices françaises les plus populaires grâce aux Saintes Chéries, alterne au théâtre succès et spectacles plus en marge avec la même énergie, fréquente assidûment les galeries d'art et les salles obscures en perpétuelle quête de découvertes et communique à sa fille, Tonie Marshall, la fibre du cinéma.
Aventurière des temps modernes, Micheline Presle l'est certainement à sa façon. Cette conversation menée en zigzag, comme une constante digression, retrace le chemin atypique d'une actrice qui a traversé les époques sans jamais se quitter, brosse le portrait en kaléidoscope d'une femme pourvue d'une exceptionnelle vitalité. Ce livre, né de la rencontre amicale avec un jeune écrivain, n'a d'autre prétention que de ressembler à celle qui y a imprimé sa voix.