À onze ans, la petite Élisabeth est persuadée que la menace de sa mère ne sera jamais mise à exécution. Elle a beau être un garçon manqué, un peu rebelle, elle n'ira pas en pension. Elle a tort. Nous sommes en 1959. Son père officier vient d'être muté en Algérie et sa mère ne peut assumer seule la charge de cette fille insoumise et de ses trois fils.
« Honneur et Patrie », telle est la devise du pensionnat dans lequel la petite Élisabeth va vivre sept années loin de sa famille. Elle va connaître la discipline sévère d'une institution hors du temps : port de l'uniforme, parloir, ablutions réglementées, punitions humiliantes et ritualisées. Délaissée par sa mère, elle souffre d'être séparée de ses jeunes frères et meurt d'angoisse pour son père qui combat en Algérie. Sa vie est ponctuée par le courrier et les visites de la grand-mère, les rares sorties du dimanche chez les grands-parents ou les cousins.
Puis la guerre prend fin, les soldats rentrent chez eux, comme son père qui lui propose alors de revenir à la maison. À sa propre stupeur, la fillette devenue adolescente s'entend répondre que non, elle préfère rester en pension.
Vient enfin le jour de la sortie, elle a dix-huit ans. Elle retrouve une mère indifférente, un père d'une rigueur toute militaire. Elle ne sait plus vraiment où est sa place. Ce roman nous plonge au coeur des maisons d'éducation de la Légion d'honneur, établissements prestigieux créés par Napoléon pour les filles des soldats méritants. Le récit d'Élisabeth Carle est celui d'une enfance volée. Quand elle retrouve la liberté, elle n'a qu'une envie : fuir loin des siens et croquer la vie à belles dents.
Quarante ans plus tard, Élisabeth Carle raconte ses sept années d'enfermement sans l'ombre d'une plainte ni d'une complaisance.
« Honneur et Patrie », telle est la devise du pensionnat dans lequel la petite Élisabeth va vivre sept années loin de sa famille. Elle va connaître la discipline sévère d'une institution hors du temps : port de l'uniforme, parloir, ablutions réglementées, punitions humiliantes et ritualisées. Délaissée par sa mère, elle souffre d'être séparée de ses jeunes frères et meurt d'angoisse pour son père qui combat en Algérie. Sa vie est ponctuée par le courrier et les visites de la grand-mère, les rares sorties du dimanche chez les grands-parents ou les cousins.
Puis la guerre prend fin, les soldats rentrent chez eux, comme son père qui lui propose alors de revenir à la maison. À sa propre stupeur, la fillette devenue adolescente s'entend répondre que non, elle préfère rester en pension.
Vient enfin le jour de la sortie, elle a dix-huit ans. Elle retrouve une mère indifférente, un père d'une rigueur toute militaire. Elle ne sait plus vraiment où est sa place. Ce roman nous plonge au coeur des maisons d'éducation de la Légion d'honneur, établissements prestigieux créés par Napoléon pour les filles des soldats méritants. Le récit d'Élisabeth Carle est celui d'une enfance volée. Quand elle retrouve la liberté, elle n'a qu'une envie : fuir loin des siens et croquer la vie à belles dents.
Quarante ans plus tard, Élisabeth Carle raconte ses sept années d'enfermement sans l'ombre d'une plainte ni d'une complaisance.