« Quand la salle à manger s’est éteinte, j’ai redécouvert le pouvoir de la cuisine en tant que langage », raconte Daniel Humm, un des plus grands chefs du monde. La pandémie, mais aussi la crise climatique et de manière générale, la faillite de notre système agroalimentaire ont incité de nombreux cuisiniers – de Massimo Bottura à Alain Ducasse – à repenser leur métier et la manière dont nous nous nourrissons.
En tendant l’oreille, nous pourrions entendre le murmure d’une tomate et s’en inspirer, d’après le Japonais Toshio Tanahashi, surnommé the Veg Whisperer et consultant d’enseignes étoilées ; aussi puissant que délicieux, le rituel du thé au lotus serait un symbole de l’éveil de notre conscience, selon la nonne-philosophe et cuisinière coréenne Jeong Kwan… Ainsi la cuisine se transforme en un langage universel qui relie, à travers de nombreux rites, les hommes à la nature, les vivants à l’au-delà, le passé à l’avenir, des cultures que tout semble opposer.
À travers des pratiques comme la cueillette sauvage, la méditation, la fermentation ou le baru gongyang, ce repas rituel des bouddhistes zen coréens ; en passant de Paris à Séoul, de New York au Jura suisse ; d’une fricassée de shiitakés légèrement caramélisés à un sorbet vert émeraude aux feuilles de poivre sansho, ce livre nous fait pénétrer dans les cuisines de plusieurs figures culinaires et spirituelles, d’hier et d’aujourd’hui, ces ambassadeurs qui se sont donné pour mission de redonner un sens à notre alimentation. Nourrir le ventre ainsi que l’âme, allier engagement et don de soi.
En tendant l’oreille, nous pourrions entendre le murmure d’une tomate et s’en inspirer, d’après le Japonais Toshio Tanahashi, surnommé the Veg Whisperer et consultant d’enseignes étoilées ; aussi puissant que délicieux, le rituel du thé au lotus serait un symbole de l’éveil de notre conscience, selon la nonne-philosophe et cuisinière coréenne Jeong Kwan… Ainsi la cuisine se transforme en un langage universel qui relie, à travers de nombreux rites, les hommes à la nature, les vivants à l’au-delà, le passé à l’avenir, des cultures que tout semble opposer.
À travers des pratiques comme la cueillette sauvage, la méditation, la fermentation ou le baru gongyang, ce repas rituel des bouddhistes zen coréens ; en passant de Paris à Séoul, de New York au Jura suisse ; d’une fricassée de shiitakés légèrement caramélisés à un sorbet vert émeraude aux feuilles de poivre sansho, ce livre nous fait pénétrer dans les cuisines de plusieurs figures culinaires et spirituelles, d’hier et d’aujourd’hui, ces ambassadeurs qui se sont donné pour mission de redonner un sens à notre alimentation. Nourrir le ventre ainsi que l’âme, allier engagement et don de soi.