Faisant suite aux Cahiers secrets, Inceste et Le Feu, ce volume appartient aussi au "Journal de l'Amour" : il couvre les années 1937-1938 et s'achève avec l'été 39 et le départ d'Anaïs Nin pour l'Amérique.
Dans un Paris où plane la menace d'un nouveau conflit, Anaïs s'accroche à sa "vie personnelle". Une vie qui s'est mise en place à la fin de 1936, au retour de son dernier voyage outre-Atlantique. Anaïs s'éloigne de psychanalyse et régit, seule, l'emploi de son temps et de son corps : une ville, trois hommes, trois maisons. Hugo et l'appartement conjugal du quai de Passy, Miller et le bouillonnement littéraire de la villa Seurat, Gonzalo Moré, l'amoureux jaloux et La Belle Aurore, la "péniche suspendue dans l'espace", "île de bonheur" coupée de la terre mais qui ne la comble pas. Fidélités et mensonges. Anaïs "ne se soumet pas". Elle ment "pour vivre en accord avec ses sentiments, ses instincts, sa nature". Divine menteuse...
Le Journal, unique refuge, recueille ses confidences et maintient 'équilibre. Car ainsi qu'Anaïs le déclare elle-même dans ces mots adressés à Djuna Barnes : "En dehors de ce que j'écris, je n'existe pas, ou disons plutôt que je n'exprime rien de moi."...
Née à Paris en 1903, Anaïs Nin est morte à Los Angeles en janvier 1977. Toute son oeuvre autobiographique ainsi que son cycle de romans Les Cités intérieures sont publiés chez Stock.
Dans un Paris où plane la menace d'un nouveau conflit, Anaïs s'accroche à sa "vie personnelle". Une vie qui s'est mise en place à la fin de 1936, au retour de son dernier voyage outre-Atlantique. Anaïs s'éloigne de psychanalyse et régit, seule, l'emploi de son temps et de son corps : une ville, trois hommes, trois maisons. Hugo et l'appartement conjugal du quai de Passy, Miller et le bouillonnement littéraire de la villa Seurat, Gonzalo Moré, l'amoureux jaloux et La Belle Aurore, la "péniche suspendue dans l'espace", "île de bonheur" coupée de la terre mais qui ne la comble pas. Fidélités et mensonges. Anaïs "ne se soumet pas". Elle ment "pour vivre en accord avec ses sentiments, ses instincts, sa nature". Divine menteuse...
Le Journal, unique refuge, recueille ses confidences et maintient 'équilibre. Car ainsi qu'Anaïs le déclare elle-même dans ces mots adressés à Djuna Barnes : "En dehors de ce que j'écris, je n'existe pas, ou disons plutôt que je n'exprime rien de moi."...
Née à Paris en 1903, Anaïs Nin est morte à Los Angeles en janvier 1977. Toute son oeuvre autobiographique ainsi que son cycle de romans Les Cités intérieures sont publiés chez Stock.