La Chine est la deuxième économie mondiale. Les investissements à l’étranger d’entreprises chinoises ont explosé. Les bénéfices des cinq premières banques nationales dépassent les 100 milliards d’euros. Le président Xi Jinping verrouille, en stratège et héritier du système communiste, toutes les portes des pouvoirs. Et les classes moyennes consomment et s’amollissent. Tout va bien, alors, pour la Chine au grand concert des nations ?
Il y a un risque chinois, dit l’auteur, dans cet essai documenté au quotidien, et fruit d’enquêtes à Pékin et ailleurs depuis 2010 : « Il n’est pas excessif de dire que l’injustice politique fondamentale de la Chine a accouché d’un système inégalitaire mais que cette inégalité a contribué à propulser le pays sur la trajectoire du développement. » La croissance, mais à quel prix ? Absence de liberté politique, concentration des pouvoirs, périls sur la contestation 2.0, dégradation de l’environnement, smog urbain, cancer des pollutions dévastant les campagnes, inégalités devant l’immobilier, marginalisation des minorités, et 230 millions d’humbles infortunés qui vivent clandestinement, sans le fameux passeport intérieur. Le modèle chinois aurait-il vécu ? Pris en étau entre la crise industrielle du low cost, car il y a désormais moins cher que la Chine au Bangladesh ou au Cambodge, et l’étouffement de l’arbitraire politique, la Chine entre dans le brouillard. Pour combien de temps et à quel risque imposé aux démocraties occidentales, dont la France ?
Il y a un risque chinois, dit l’auteur, dans cet essai documenté au quotidien, et fruit d’enquêtes à Pékin et ailleurs depuis 2010 : « Il n’est pas excessif de dire que l’injustice politique fondamentale de la Chine a accouché d’un système inégalitaire mais que cette inégalité a contribué à propulser le pays sur la trajectoire du développement. » La croissance, mais à quel prix ? Absence de liberté politique, concentration des pouvoirs, périls sur la contestation 2.0, dégradation de l’environnement, smog urbain, cancer des pollutions dévastant les campagnes, inégalités devant l’immobilier, marginalisation des minorités, et 230 millions d’humbles infortunés qui vivent clandestinement, sans le fameux passeport intérieur. Le modèle chinois aurait-il vécu ? Pris en étau entre la crise industrielle du low cost, car il y a désormais moins cher que la Chine au Bangladesh ou au Cambodge, et l’étouffement de l’arbitraire politique, la Chine entre dans le brouillard. Pour combien de temps et à quel risque imposé aux démocraties occidentales, dont la France ?