« Dans un quart d’heure les images brutes de la tentative d’assassinat du président des États-Unis seront diffusées pour la première fois sur ABC avant de faire le tour du monde. Plus tard on apprendra que l’homme qui a tiré sur Ronald Reagan s’appelle John Hinckley Jr. Plus tard on saura qu’il est amoureux de Jodie Foster. »
Washington, 30 mars 1981, 14h27, John Hinckley tire six balles sur Ronald Reagan pour prouver son amour à Jodie Foster. Depuis qu’il a découvert l’actrice dans le rôle d’une prostituée de 12 ans dans Taxi Driver, le jeune homme, en fan obsessionnel, lui écrit et collectionne tout ce qui la concerne. Chère Jodie, c’est l’histoire de la lente dérive de ce personnage que l’on suit au plus près dans ses pérégrinations intimes, ses errements géographiques et ses mensonges familiaux. Une âme perdue qui occupe ses journées à ne rien faire dans une Amérique en pleine crise identitaire et accès de violence. Entre le destin d’une nation et les fantasmes d’un perdant, Chère Jodie est aussi le récit d’une société qui bascule.
De la fin des utopies à la montée du néoconservatisme, de l’âge d’or de l’ultraviolence au triomphe de la célébrité instantanée, de Jimmy Carter à Ronald Reagan, John Hinckley peut-il trouver sa place ?
Washington, 30 mars 1981, 14h27, John Hinckley tire six balles sur Ronald Reagan pour prouver son amour à Jodie Foster. Depuis qu’il a découvert l’actrice dans le rôle d’une prostituée de 12 ans dans Taxi Driver, le jeune homme, en fan obsessionnel, lui écrit et collectionne tout ce qui la concerne. Chère Jodie, c’est l’histoire de la lente dérive de ce personnage que l’on suit au plus près dans ses pérégrinations intimes, ses errements géographiques et ses mensonges familiaux. Une âme perdue qui occupe ses journées à ne rien faire dans une Amérique en pleine crise identitaire et accès de violence. Entre le destin d’une nation et les fantasmes d’un perdant, Chère Jodie est aussi le récit d’une société qui bascule.
De la fin des utopies à la montée du néoconservatisme, de l’âge d’or de l’ultraviolence au triomphe de la célébrité instantanée, de Jimmy Carter à Ronald Reagan, John Hinckley peut-il trouver sa place ?