Des vacances sur une île en Écosse. Un enfant rêvant d’aller au phare. Sa mère, Mrs Ramsay, objet de l’admiration de tous. Une expédition au phare dix ans après. La guerre qui entre-temps a créé un vide et laissé un goût amer. Des survivants qui luttent pour combler le vide laissé par l’absence.
Entre résurgences enfantines et souvenirs qui se délitent, Virginia Woolf passe au scalpel les tréfonds de la conscience, en évoquant au travers d’une œuvre poétique, les pensées, les délires et les fantasmes de ses personnages.
Ce roman, qualifié par son mari Leonard de « poème psychologique », privilégie l’introspection, le récit libre, qui laisse exploser ce qu’elle appelait : « La vie telle qu’elle est quand on n’y prend pas part. » À la manière de Joyce ou de Proust, elle décortique l’âme humaine, mettant à nu sa fragilité et les déchirements de son enfance.
Après la réédition du Journal d’adolescence et du Journal intégral, ainsi que la très remarquée traduction qu’Agnès Desarthe a réalisée de La Chambre de Jacob, « la Cosmopolite » poursuit la mise en valeur des œuvres de cet auteur hors du commun.
Entre résurgences enfantines et souvenirs qui se délitent, Virginia Woolf passe au scalpel les tréfonds de la conscience, en évoquant au travers d’une œuvre poétique, les pensées, les délires et les fantasmes de ses personnages.
Ce roman, qualifié par son mari Leonard de « poème psychologique », privilégie l’introspection, le récit libre, qui laisse exploser ce qu’elle appelait : « La vie telle qu’elle est quand on n’y prend pas part. » À la manière de Joyce ou de Proust, elle décortique l’âme humaine, mettant à nu sa fragilité et les déchirements de son enfance.
Après la réédition du Journal d’adolescence et du Journal intégral, ainsi que la très remarquée traduction qu’Agnès Desarthe a réalisée de La Chambre de Jacob, « la Cosmopolite » poursuit la mise en valeur des œuvres de cet auteur hors du commun.