L’histoire commence aujourd’hui, à Athènes, chez Nausicaa, une dame de quatre-vingt-neuf ans, qui demande à l’étudiant qu’elle héberge de mener une enquête sur les moines du Mont Athos. Songe-t-elle à leur laisser sa fortune ? Espère-t-elle retrouver parmi eux son frère disparu il y a cinquante ans ? Bien qu’il ne s’intéresse qu’à l’histoire ancienne et aux présocratiques, le jeune homme accepte.
Son enquête le mènera loin, mille ans en arrière, à l’époque de la construction du premier monastère. Plus loin encore, jusque dans l’Antiquité quand l’Athos était déjà habité. Il découvrira que le christianisme ne s’est imposé qu’au prix de destructions et de massacres qui ont duré des siècles et que les dieux olympiens ont connu eux aussi leurs martyrs. Ses investigations lui feront rencontrer des personnages de plus en plus singuliers : un journaliste qui considère la messe orthodoxe comme une œuvre d’art, un historien qui affirme que le christianisme ne prolonge pas l’Antiquité mais qu’il la suit « comme la nuit suit le jour », un moine défroqué, un poète péruvien installé sur la Sainte Montagne, les membres d’une étrange communauté près de Salonique qui ont l’habitude, deux fois l’an, de danser pieds nus sur des charbons ardents. Cinq femmes aussi, dont une plongeuse du département d’archéologie sous-marine qui lui fera cadeau de trois noisettes trouvées dans un bateau espagnol coulé en mer Ionienne en 1600. Il fera la connaissance d’un moine français, propriétaire d’une maison en Normandie où l’abbé Prévost écrivit Manon Lescaut, et d’un fou de Dieu, qui salue les avions qui passent avec un drapeau byzantin. Il apprendra que, sur le Mont Athos, en principe interdit aux femmes, des femmes ont dansé il n’y a pas bien longtemps. Il découvrira surtout une communauté richissime, qui pèse d’un poids considérable sur la vie politique du pays et dont personne ne prend le risque de contester les privilèges ni de dévoiler les secrets.
Son enquête le mènera loin, mille ans en arrière, à l’époque de la construction du premier monastère. Plus loin encore, jusque dans l’Antiquité quand l’Athos était déjà habité. Il découvrira que le christianisme ne s’est imposé qu’au prix de destructions et de massacres qui ont duré des siècles et que les dieux olympiens ont connu eux aussi leurs martyrs. Ses investigations lui feront rencontrer des personnages de plus en plus singuliers : un journaliste qui considère la messe orthodoxe comme une œuvre d’art, un historien qui affirme que le christianisme ne prolonge pas l’Antiquité mais qu’il la suit « comme la nuit suit le jour », un moine défroqué, un poète péruvien installé sur la Sainte Montagne, les membres d’une étrange communauté près de Salonique qui ont l’habitude, deux fois l’an, de danser pieds nus sur des charbons ardents. Cinq femmes aussi, dont une plongeuse du département d’archéologie sous-marine qui lui fera cadeau de trois noisettes trouvées dans un bateau espagnol coulé en mer Ionienne en 1600. Il fera la connaissance d’un moine français, propriétaire d’une maison en Normandie où l’abbé Prévost écrivit Manon Lescaut, et d’un fou de Dieu, qui salue les avions qui passent avec un drapeau byzantin. Il apprendra que, sur le Mont Athos, en principe interdit aux femmes, des femmes ont dansé il n’y a pas bien longtemps. Il découvrira surtout une communauté richissime, qui pèse d’un poids considérable sur la vie politique du pays et dont personne ne prend le risque de contester les privilèges ni de dévoiler les secrets.